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Un homme de convictions

En 1928, Desnos avait pu se faire engager comme représentant de l'Argentine (sic) au Congrès de la presse latine, qui se tenait à La Havane, à Cuba alors sous le joug terrible d'un certain Machado. Il aida Alejo Carpentier à quitter l'île avec lui. À partir de 34, il participe à diverses actions de vigilance antifascistes. Après plusieurs voyages en Espagne, où il a rencontré des intellectuels antifascistes, en particulier, Garcia Lorca, il soutient le combat des républicains espagnols. Deux poèmes en témoignent : « No pasaran », que nous allons entendre, et une sorte de cantate avec solo et chœur intitulée « Savez-vous la nouvelle ? Garcia Lorca va mourir ».

Les quatre autres poèmes qui vont être interprétés nous montreront bien les sentiments qui animaient Desnos pendant la guerre de 40.

No pasaran, lu par Alexandro Castillo.

Maréchal Ducono, lu par Gérard Trougnou.

Petrus d'Aubervilliers, lu par Gérard Trougnou.

Couplets des Portes Saint-Martin et Saint-Denis et Couplets de la rue Saint Martin, interprétés par Sarah Sebbagh

Ce cœur qui haïssait la guerre, lu par Marc Eulbry

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