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A Bures sur Yvette

Bien loin du bruit des cavatines*
Un oiseau chante sur sa branche
Ton bras enserre ma poitrine
On se promène... et c’est dimanche

Ma main repose sur ta hanche
Ton corps contre le mien balance
Ta bouche... ah !... l’avenante anche
Ton rire fuse et c’est vacance

Viens près de moi fleur de ma fleur
Et serre-toi contre mon cœur
Qui bat pour qui ? Reste blottie...
Il te dira vite pour qui !

Serrons-nous bien ô ma petite
Le temps nous passera si vite
Que tu diras : « Hé quoi...déjà ?
Chacun devra rentrer chez soi ? »

Ne t’en fait pas ô ma petite
Le temps nous passera si vite
Bientôt nous nous retrouverons
Le cœur ébloui d’émotion

Toi, ma poitrine, et moi ta hanche
Avant qu’au soir... nos deux cœurs flanchent
Toi, ma poitrine, et moi ta hanche
Avant qu’au soir... nos deux cœurs flanchent !

* Cavatines : air court.

Yves Tarantik

© Yves Tarantik
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