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« Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver. »

René Char

Ils sont là, toujours présents, années après années, à dire, à chanter, à interpréter ce qu’ils aiment. De nouvelles et nouveaux venus entrent en scène, ainsi le cercle ne se referme jamais, toujours ouvert, prêt à accueillir ces hurluberlus d’un autre temps qui osent encore parler de poésie, de paix, de fraternité dans ce siècle où les guerres font toujours rage.

Chaque lundi, ils descendent dans le ventre de Paris par l’escalier de pierre et de bois où ils honorent Dame Poésie et sur chaque pierre résonnent les vers d’hier et d’aujourd’hui.

Certains ne sont plus mais ils sont toujours présents en nos cœurs et leurs âmes viennent parfois nous hanter pour notre plus grand bonheur.

La Cave à Poèmes a seize ans, elle aime ces êtres, qui le lui rendent si bien.

Ce petit fascicule artisanal pour laisser une trace d’un passage en ce lieu où il fait bon se retrouver.

Gérard Trougnou
10/2009

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