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Et la voix de Trougnou résonnait en moi...

En votre présence, au risque de vous déplaire,
Je vais être franche avec vous, principalement avec Trougnou !
La vie m'a appris, au fil de ses différents virages, qu'il fallait parler, c'est un de ses visages...
Car en un instant, se présentaient à moi deux choix :l'un plutôt ludique,
Et l'autre pas futile du tout... Souvenez-vous des albums de Tintin et Mlilou et imaginez-moi en train d'hésiter entre un os magnifique,
Et pourquoi pas poétique, et le spectre d'Ottokar, pas futile du tout,
Ayant une destinée historique et ô combien mirifique...
... Plus simplement : l'ange ou le démon ?... Oui c'est un peu ça f Sachant qu'on ne peut être « à la Foire ET au (Mlilou) Moulin »...
Et la voix de Trougnou qui résonnait en moi :
« Ne prenez des poésies que si vous êtes sûr... ».
Ah si tu savais Gérard, à quel point, mon cœur s'est serré... A quel point à cet instant, mon cœur s'est arrêté de battre : Pourtant, je n'en avais choisi QUE quatre... Quatre plutôt courts, pas trop longs,
Pour ne pas vous ennuyer, pour pouvoir dire que je ne viens pas pour rien.
Et la voix de Trougnou... qui résonnait en moi... Sûr de quoi déjà ?
Enfin, prenant mon courage à deux mains, je pris mes petits doigts malins,
Et à l'aide du courriel, j'allai annoncer à Trougnou la nouvelle !
C'était un lundi, un soir, un poète, un vrai : Paul Eluard.

Angéllne Morera, alias, Nanette, 15/05/2004.

© Angéllne Morera
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