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 Vous qui savez Quelque chose vers la fin 
Qui paraissait trop rouge 
Teintait les herbes de la mer 
Les voix de la nuit 
Nous parlaient dans la langue des ruines 
Une tour de cendres 
S’était saisie du jour 
Sous la tenture des nuages 
Le vent balayait les regards 
Et emportait l’aurore 
Dans la parenthèse des mains 
Un visage aimé se retirait dans l’ombre 
Les âtres les yeux fermés 
Dansaient leur folie quotidienne 
La chair abandonnée par l’âme 
S’affaissait en chemin 
Dernière traversée 
Avant le des comptes 
Meurtre du serpent 
Sous les griffes de l’oiseau solaire 
Dans mon langage orphelin 
Je ne sais pas que dire 
Ni à qui 
Invoquez-le pour moi 
Je vous en prie 
Vous qui savez 
Pr Lucien Israël 
© Pr Lucien Israël			 | 
		
		
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