| 
 | 
				
		
		
				  
 
 Quand j'irai te vêtir du linceul d'Aphrodite 
et que sous mes baisers tu gémiras soudain 
j'enlacerai ému les cités interdites 
de tes soupirs lascifs dans l'air froid du matin 
Quand l'aube aura frôlé tes lèvres qui m'invitent 
et sculpté ses sanglots contre ton corps d'airain 
j'irai tendre et blessé d'une étreinte séduite 
livrer mon âme nue au secret de tes reins 
Alors sur ton visage un étrange sourire 
embrumera tes yeux d'un vent calme et dolent 
consumant ma vertu aux flots blonds du désir 
Et seul dans d'autres vies sous des cieux lancinants 
privés d'astres et de nuits je ne verrai que luire 
ton regard envoûtant ma splendide hétaire 
Loïc Bénard 
© Loïc Bénard			 | 
		
		
	| 
	
	 |