Ma symphonie du Nouveau Monde À Lucie.
Piano désaccordé cherche une virtuose ;
La douceur de tes mains pour partition unique
Et, de songe nocturne en réveil symphonique,
Des arpèges d’instants pour sublimer les choses !
Rêveur désargenté cherche une rime riche,
Un monde à conquérir au-delà de tes yeux,
Une réponse, un rêve, un voyage amoureux,
Une énigme - Attention ! Faudrait pas que tu triches !
Tu es ma Terre Promise,
Mon cap, mon espérance
Et glisses en ma chemise
Tes dix doigts d’impatience !
Tu es mon homérique,
Mon érotique foi,
Tu es mon Amérique,
Mon Nouveau Monde à moi !
Violon voleur de vie vibrant sous ton archer,
Mêlant les mélodies, entrelaçant les cieux,
Je m’étire doucement sur la portée des dieux,
Je mesure et je note, on a dû tant marcher !
Poète écorché vif que tu as su guérir,
Je te suis, mon amour, redevable de vivre ;
Violence à mon silence, il me plaît de t’écrire
Que l’âme en mon cœur-cage, corps sage se délivre !
Tu es ma Terre Promise,
Mon cap, mon espérance
Et glisses en ma chemise
Tes dix doigts d’impatience !
Tu es mon homérique,
Mon érotique foi,
Tu es mon Amérique,
Mon Nouveau Monde à moi !
Vincent Marie, 2013
© Vincent Marie |