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Porté par les flots
Aux arêtes brillantes
Un voilier, spi gonflé part à l’abordage
D’un Soleil languissant
Qui jette sa pourpre
Comme une encre.

La mer
Ouvre grand ses orbites aveugles.
Sur les quais au goudron taché
Entre deux sémaphores recueillis
J’observe
L’assaut du voilier.
Le Soleil se rattrape,
Pas l’instant....

Geneviève Gérard-Pauchard
Poèmes songeurs, éd. Sajat

© Geneviève Gérard-Pauchard
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