En anciel, à Beaucouzé Quoi qu'en disent le temps, et la bêtise des gens !
Mon anse, mon mât, en longues promenades...
Ainsi se chevauche mon être, un soir d'apparat,
Dénudé à t'aimer dans une confidence fontaine ; le voyage
S'enroule dans nos pensées déchirées et reconstruites !
Je te confie mon unique horizon, le blé de ma faible
Moisson, cette saveur inédite, depuis ma naissance !
Je plonge en moi par ta patience et ton courage, puisque
Tu résistes à mes douleurs causées, au chagrin des heures,
Perdues ou dévoilées... Une vieille chanson sur les ruines de tous
Les futurs, de toutes les batailles, quand repose l'oubli ou s'amoncellent les vieux cris qui résonnent au temps des constructions ! Finir les terminaisons de la violence, les messages
Des nuits deshabitées, des réveils sans fin ! La surcharge des horribles souvenirs... Grandir soudain, marcher seul, bipède aux yeux ouverts, comme l'oiseau qui vole et tournoie, surpris...
Tu es mon jais de toujours...
SoiMême
© G. Honoré |