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Quand les songes Apollinaire

À Serge Carbonnel

Quand les songes Apollinaire
Prennent mes maux à bras le cœur
Sa poésie sème des fleurs
Sur les pages imaginaires

De sa mémoire. Et sous le pont
Coulant sa peine dans le soir,
Pensant à lui je viens m’asseoir.
Des brins de lune font des bonds

Sur le fleuve et je dis des vers
À l’encre d’aimer. J’ai mal où
Guillaume, poèmes à Lou,
« écrit tout seul », l’âme en hiver…

Passent la vie, l’amour, la mort.
De poèmes en calligrammes
Marie qui fleurit l’anagramme
D’aimer… Et Guillaume s’endort

Dans la tranchée d’un autre temps.

Paris, janvier 2019
Thierry Sajat

© Thierry Sajat

 

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