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Le feu Le feu

Sur l’air de « La Calomnie »,
Barbier de Séville, opéra de Rossini

C’est d’abord
ardeur légè-ère
p’tit frisson
troublant la chai-air
Puis doucement
vous voyez Plaisi-ir
se dresser s’enfler
s’enfler en grandissant

*

Fiez-vous
à la maligne envie
Ses doigts
glissés adroitement
Piano piano piano piââno
Piano tel un léger murmure

D’habiles fricti-ons
fo-ont comme une brûlure
et portent dans les corps
le feu le feu de leur passion
et portent dans les corps
le feu le feu de leur passion

*

Le mal est fait Il chemine Il s’avance
De bouche à bouche il est porté
Puis riforzand’il s’élance
C’est un prodige en vérité

Mais enfin rien ne l’arrête
C’est la foudre la tempête
Mais enfin rien ne l’arrête
C’est la foudre la tempête
Un crescendo magique
et d’un charme infernal
et d’un charme infernal

*

Là il jaillit et tourbillonne
étend son vol éclate et tonne
Et de cris aussitôt un chorus général
de la dépossession a donné-é le signal
Et de cris aussitôt un chorus général
de la dépossession a donné-é le signal

*

Et l’on voit les pauvres diables
s’effondrer comm’des coupââbles
sous cette a-a-rme re-e-dou-ou-ta-a-ble
tom-omber tom-omber fra-a-cca-assés

Et l’on voit les pauvres diables
s’écraser comm’des coupââbles
sous cette arme redouta-able
tom-omber tom-omber te-e-rra-assés

*

Et l’on voit les pauvres diables
s’affaisser comm’des coupââbles
sous ce dra-a-me re-e-dou-ou-ta-a-ble
tom-omber tom-omber é-épui-i-sés

Et l’on voit les pauvres diables
se redresser non coupables
sous cette arme si aima-a-ble
en-enfin en-enfin a-apai-aisés
sous cette arme si aimable
enfin-in apaisés
sous cette arme si aimable
enfin-in apaisés
enfin apaisés
enfin apaisés

enfin aaapaisés !

© fanFan, septembre 2018, Paris
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