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L’homme libre

J’ai tracé mon chemin librement.
Librement j’ai marché sur ma route,
Tête haute et parfois dans le doute,
Mais jamais sous le joug infamant.

Philosophe éperdu de justice,
Ou poète maudit par les siens,
J’ai banni les honneurs trop factices,
Et connu des plaisirs plus divins.

Orgueilleux, tel un prince des nues,
J’ai franchi l’au-delà de l’enfer.
C’est au sol que mon âme a souffert,
Déployant mes ailes saugrenues !

Niant Dieu, j’ai voulu conquérir
La Raison de par qui l’homme est libre,
Occultant ce cruel équilibre :
Nul ne choisit de naître et mourir !

Josette Tournerie
19 mars 2005

© Josette Tournerie

 

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