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 Deux poèmes Ricochets C’est Place Saint Sulpice auprès la fenêtreDu café au premier, que nous nous en allons.
 L’on voit des plages d’eau se dérouler le long
 De la fontaine au loin, tomber et renaître.
 Aux appels lumineux, l’on croit reconnaîtreLes feux de diamants ciseler de jalons
 Le bas des nappes d’eau. Assis, nous nous calons
 Au fond de nos sièges dans un bien-être ! ! ! …
 C’est se laisser bercer au lent rythme des eauxAuxquelles font écho les sons en glissendo
 Sortis de la guitare. Et s’élancent les mots
 Fusant en ricochets, se propagent et glissent© Elizabeth de CourtivronEn un jaillissement qui libère des maux,
 Témoin du chant du cygne empreint de délices.
 Au café Chez Agnès sur le canal de l’Ourcq, à Pantin De la rue Delizy, prendre l'escalierAvant le pont de l’Ourcq. Écouter les messages
 Du grand poète Alain qui ouvrent des passages
 Au prononcé des mots. Le rêve est rallié.
 L'auditoire attentif a su se relierAux douces mélopées de poèmes en tissages.
 Se laisser envoûter de conseils plutôt sages.
 – « La poésie ? Allô ? » Vous avez sourcillé ?
 D'un sourire en offrande, il passe entre les tables.Il caresse à deux mains tant de lieux impalpables.
 Être soi, être vrai. Répondre à ses appels.
 Dans son jardin secret, cueillir les fleurs de vie,À l'écart du tumulte et loin des décibels.
 Veiller à protéger tout ce qui s'en dévie.
 Et savoir chaque jour en battre le rappel.© Elizabeth de CourtivronPréférer le silence. Insigne solitude.
 Sous le soleil là-bas choit notre finitude.
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