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Le Merveilleux...

J’étais allé pour voir… Avais-je vraiment vu...
Dans la foule qui se piétine
Sous le plafond de la Sixtine
J’avais levé les yeux…
Je n’avais pas vu Dieu.
J’étais allé pour voir…. et je n’avais pas vu.
Avais-je vu la Tour de Pise
Le palais des Doges à Venise
Et le Machu-Picchu…
L’avais-je vraiment vu...
Avais-je regardé sans voir
Le tombeau de Toutankhamon
L’Acropole et le Parthénon...
Avais-je vu Mona-Lisa
Et les jardins de l’Alhambra
Je ne suis pas certain de ça.
Je regardais sans voir
Qui donc pouvait m’ouvrir les yeux...
J’avais terminé mon parcours
Nous étions à la fin d’un jour
Le ciel s’éteignait peu à peu...
l’horizon brûlant… rouge en feu
Avalait le reste du bleu.
À cet instant d’éternité
L’enfant était émerveillé
Il était là debout….figé...
Ses deux mains plaquées sur sa bouche
Ses yeux grand ouverts et fixés
Il voyait….
Il voyait…. Y’a pas de doute…
Il voyait...
Alors j’ai regardé l’enfant
Et, dans le reflet de ses yeux...
Je l’ai vu… le Merveilleux.

© François Besnard
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