Version imprimable

Acro-délire

Là bas... (où cela ?)
Accrochée au rocher, la moule se meurt...(pourquoi ?)
Courir ! courir toujours après la vague (pourquoi pas !)
Ah ! que de prière, que de pierre ( et le lierre alors ! )
Venez en mon tombeau humide ( je n'veux pas mourir noyé ! )
Entendre vos marées sur des lits d'algues (vive la mariée ! )

Assouvir votre faim pour la fin des hommes au chant de la mouette, mouatter d'ironie (Ah ! bas ça c'est marrant !)

Pouvoir s'asseoir un soir dans un bar barbotant en barboteuse reniflant l'odeur d'un barbecue (c'est barbant !)
Ô que de ! Ô que de... (je ne sais plus !)
Ecoutez l'écoutille éclore éclusant une pinte (j'aime pas la bière )
Marbrées les veines du maraudeur éclatent dans la tronche de la marâtre (Ah ! bas ça c'est triste !...)
Eté comme hiver le travailleur travaille traumatisé d'être tombé dans un traquenard ben ça c'est ben vrai alors !... )
Super ! (latif) super ! (ficiel) super ! (stition) supprimer la suppuration gangreneuse du despotisme (Ah ! bon)

Pour les maux de tête une aspirine suffit. Pour la folie une camisole serait adéquate, mais qui peut dire qui est sain ou pas.
Ce qui est laid aujourd'hui peut demain être beau et vice-versa.

Gérard Trougnou

© G. Trougnou
PrécédentSuivant