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L’escale

L'oiseau poésie a mis ses branchages
Dans la cave à Vicky depuis dix ans.
Hiver ou été, tout lui est printemps,
Et ce lieu nous est abri d'oies sauvages.
Quelques migrateurs, aux soirs d'équinoxes,
Viennent se poser le temps d'un piano :
Un vieil albatros, Oceano nox,
Et le pélican, un vol de gerfauts...
La rampe surplombe un trougnou en fleur,
Quelques sonnets... et un raton laveur !

Marielle-Frédérique Turpaud

© M.-F. Turpaud
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