Les quatre sans cou

Voici les deux premières strophes de ce poème, qui en a quinze.

Ils étaient quatre qui n'avaient plus de tête
Quatre à qui l'on avait coupé le cou,
On les appelait les quatre sans cou.

Quand ils buvaient un verre,
Au café de la place ou du boulevard,
Les garçons n'oubliaient pas d'apporter des entonnoirs.

Fortunes, Les sans Cou, 1934.