Là, dans les viscères obscures...

Là, dans les viscères obscures de la capitale,
Au coeur froid de la morne ville,

Carburants salaces, pluie souillante, haine palpable,
Ampleur grise suintant le ver,
Viennent à nos âmes asphyxiées
Etant comme le souffle des rochers couronnés de blanc

Assis, attentifs, ils attendent

Pour cette lunatique impératrice,
Obombrée de mots, adorée.
En cette voûte martyre du sablier assassin,
Maîtres rimeurs l'embrassent,
Enfantant la strophe, ode à leur reine.
Songes, s'ils devenaient silencieux ...

 

Alexis Trougnou
Octobre 1997

© A. Trougnou