Il avait porté sur le Main
Sa belle espérance d’été.
Il avait tendu ses deux mains
Que le vent avait déportées...
Avait-il de ses douces mains
Demandé l’hospitalité ?
Était-il resté en chemin
Comme un être déshérité ?
Restera-t-il sans lendemain
Dans cette ultime adversité ?
Ou aidé de son parchemin
Croisera-t-il l’humanité ?
Il aurait pu à quatre-mains
Jouer pour la postérité,
Le sort a donné en sous-main
Un air privé de liberté...