Merveilleux

Le chant de la flûte te caresse
Le chant de l’oud pince la pointe de tes seins
Le chant de la nuit fraîche enveloppe tes songes
Le chant de l’homme en toi plonge ses racines
Le chant du coq bondit sur tes veines assoupies

Mais ton chant à toi tu le dérobes à quiconque
Tu laisseras son murmure couler seulement
au bord d’une chimère mi-fontaine mi-sybille
Il te parlera de méandres et de détours
et tu y reconnaîtras les mystères renouvelés de l’amour

Seul le merveilleux de vivre t’habite
Tu n’ouvriras les mains que pour lui

© fanFan