Je drape mon sommeil d'une couverture de rêve ;
Mélange d'imaginaire et de réalité ou d'imaginaire réalité
Sommeille un rêve qui dort, depuis longtemps, en moi.
Il s'éveille doucement à mon endormissement :
Mon esprit oscille entre le songe et la pensée.
Je suis endormie, mon rêve tout à fait éveillé.

Il dore mon sommeil d'un voile de nuage : la réalité est alitée.
Le rêve la tire à lui : l'or loge dans le temps de cette nuit :
Elle ne s'ennuie pas car le rêve veille sur elle et l'hypnotise.
Mes yeux se sont clos et éclôt la nuit dans mes iris
Elle est la fleur de mes yeux fermés :
Ils s'ouvrent sur une irréalité réelle : j'ai les yeux grands ouverts sur mon rêve
Ils sont bien rêveurs ce soir : ils mettent la réalité en veilleuse
Demain, elle se réveillera : mes yeux la verront à travers ce voile de nuages.
Jusqu’à l'aube du soir suivant,
Mon rêve s'endort, ma couverture de songes glisse : je me réveille.
Il se réveillera ce soir, à l'aube de la nuit mais ce soir, il n'est pas fatigué, la réalité tout à fait réveillée : qu'adviendra-t-il, le jour où, toi, mon rêve, tu dormiras pour toujours ; la nuit sans fin sera l'abat-jour de ma vie, l'aurore de mon crépuscule, ma couverture de rêves glisse constamment.