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Quand on meurt,
Quand la Faux nous cadence au rythme de sa Lame,
Que le silence, alors, nous plie sous son étreinte,
Il ne reste plus rien qu’un peu de vague à l’âme
Au creux d’un peu de terre où s’efface une empreinte...
Et la peur...
Le vide est insensible au cri qui le traverse...
Seuls, et comme égarés d’un chemin de traverse,
Des amis, quelques-uns,
Qui suivront le départ
Presque jusqu’à la fin
Avec, dans le regard,
Comme une ombre au fusain.

Et l’Autre... Le Restant...
Et son regard de gosse
Sur les autres vivants...

Regard du chien sur l’os.

Christian Gros

© Christian Gros
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