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L’enfance fondatrice
1887-1899

Il est créole par sa mère, mais descend de la vieille province française par son père, ce qui l’autorisera à porter haut les couleurs de la langue française dont il a toujours dit qu’elle constituait sa seule et véritable patrie. Il fait sa scolarité dans la ville, au lycée, mais, aux vacances, la famille s’installe dans la maison de l’Îlet aux Feuilles où l’on cultive la canne à sucre et le café.

Pour fêter une enfance se souvient de ces moments. Le contact avec une nature dont la flore et la faune sont luxuriantes le marque indélébilement comme sa naissance en plein océan le destine à un grand amour de la mer.

La mémoire embellit souvent l’enfance mais ses souvenirs tardifs racontés à la fin de sa vie à son ami Pierre Guerre montrent bien à quel point il regretta toute sa vie l’enfance. De ce paradis tôt perdu, l’oeuvre entière porte la trace.

« Sinon l’enfance, qu’ y avait-il alors qu’il n’y a plus ? »

                                                                          La biographie par Joëlle Gardes

© M.-F. Reboul
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